Rendu nomade par des collaborations aussi diverses que variées L’Ateuchus a mené durant trois ans un projet de résidence au lycée Armand Malaise de Charleville-Mézières. Conscient que la place de l’artiste dans une société, si petite soit-elle, est sans cesse à défendre, définir, et redéfinir, le projet de l’Ateuchus a d’emblée été de ne pas dissocier sa pratique selon les deux pans de l’intitulé de la résidence : l’artistique et la médiation culturelle. La proposition a donc été de faire de la vie et des activités des artistes au cœur de ce lycée un acte de création. Affirmant ainsi la pédagogie développée autour de la marionnette comme un élément constitutif de ce processus de création, l’Ateuchus a tenté d’y inscrire la majeure partie de ses interventions et de faire de ses expériences, ses rencontres, le sédiment, la matière d’objets artistiques. Je est un autre, cet autre est objet de je(u) est le titre de ce projet.

UPI et arbre

François Czamar avait un projet de court-métrage d’animation avec ses élèves d’UPI. Avant mon arrivée ils avaient ensemble écrit l’histoire, fabriqué les marionnettes et le décor, et fait quelques essais avec un appareil photo et un caméscope, autant dire que les choses étaient bien avancées.
Je suis dans un premier temps intervenue pour faire un cours théorique et pratique à la fois sur la caméra : quels types de cadrages existe-t-il (plongée, contreplongée, panoramique, focus, zoom, etc…), quels sens se dégagent selon l’emploi de tel ou tel type de cadrage, quelles utilisations peut-on faire du pied, du micro, et de l’iris de la caméra ?
Des choses très simples et concrètes dans le but que les élèves puissent faire plus tard les choix par eux mêmes.